Qui es-tu ?
Je suis Stéphanie Rigourd, j’ai 30 ans. Je suis sommelier de cœur, de passion et de de formation. Je suis passionnée par le vin. Je suis française et pour moi c’est important car je n’ai jamais été aussi fière de l’être que depuis que j’ai quitté la France !
Je suis Stéphanie Rigourd, j’ai 30 ans. Je suis sommelier de cœur, de passion et de de formation. Je suis passionnée par le vin. Je suis française et pour moi c’est important car je n’ai jamais été aussi fière de l’être que depuis que j’ai quitté la France !
D’où viens-tu et où en es-tu actuellement ?
Je vis à Singapour depuis presque 9 ans maintenant. Je suis originaire de la Drôme dans la Vallée du Rhône. Mais je suis née à Antibes et je me considère comme Normande car j’ai grandis avec mon père dont la culture normande est très prononcée : pas mal de calvados, beaucoup de cidre, énormément de crème fraiche et de beurre ! J’ai été gymnaste pendant quinze ans, mon rêve était de devenir une grande championne donc je suis partie en sport étude, je rêvais de Jeux Olympiques. Et ça ne s’est pas fait et donc je suis retournée dans le système scolaire classique. J’ai réalisé que je n’étais vraiment pas bonne à l’école, j’avais des résultats catastrophiques et je devais trouver une voie. C’est super violent quand en quatrième on te demande ce que tu veux faire de ta vie. Durant les vacances avec mon père j’ai vu des saisonniers dans des restaurants qui s’éclataient et je me suis dit « pourquoi pas l’hôtellerie ? ». Je me suis donc inscrite à un CAP de serveuse et quand je me suis pris une claque car dans ce secteur on est très étiqueté et je me souviendrai toujours du regard des gens à qui je disais que j’étais en CAP serveuse. Un regard de haut du genre : « la nana a raté sa vie ». J’ai commencé l’apprentissage et ça me convenait bien car je suis très dynamique, j’ai été sportive pendant 15 ans, j’avais besoin de quelque chose qui bouge. En plus, j’ai toujours aimé la gastronomie et le vin mais je ne savais pas encore quoi en faire. Pour finir j’ai toujours aimé le contact avec les gens. Mais je me reverrai toujours le premier jour en train de passer le balais et me dire que je pouvais faire beaucoup plus de ma vie. J’ai eu la chance de tomber dans une maison de campagne, où j’allais sur ma petite mobylette 102 Peugeot couleur Schtroumpf, et je suis tombée sur des gens extraordinaires. Ils avaient l’âge de prendre leur retraite mais ils voulaient ouvrir un restaurant pour leur fils plus tard. Ils avaient fait le tour du monde et ouvert des restaurants en Italie et à Washington, lui avait même travaillé en Afrique du Sud. Ils parlaient anglais, italien et moi qui était une fille de la campagne qui n’avait jamais voyagé et qui était de surcroit un déchet de l’éducation nationale : tout ça me faisait rêver ! Ils m’ont redonné confiance en moi et ils m’ont dit que si je voulais vivre ma vie à fond je devais découvrir le monde. Ils ont refait mon éducation, ils m’ont appris les langues, ils ont amélioré ma culture générale. Ils ont constaté mon intérêt pour le vin quand j’avais 16 ans et m’ont fait découvrir le métier de sommelier dont je n’avais jamais entendu parler. En me renseignant j’ai découvert une grande école française de sommellerie dans la Drôme et je me suis dit que c’était la solution pour me sortir de ma situation, même si à l’école on m’avait dit que c’était pas possible car j’étais nulle. On me l’a d’ailleurs souvent répété. Et donc j’y suis allée au culot, j’ai passé l’entretien au lycée hôtelier Tain l’hermitage en Vans et baggy. Ils étaient tous en costume cravate, j’étais très mal à l’aise, moi qui pensais être bien habillée pour l’occasion. Je n’ai pas été prise car je sortais d’un CAP et que les autres avaient tous leurs bacs ou des licences mais j’ai été retenue sur la liste d’attente. J’ai attendu tout l’été en travaillant comme serveuse dans un café à Dijon, je m’étais même inscrite à un CAP de cuisine à Livron, le temps de me re-préparer pour l’année suivante. J’étais déterminée à ne rien lâcher. La dernière semaine avant la rentrée, il y a eu un désistement et j’ai été prise. Ma vie a complément changé car je savais que j’aimais le vin mais je ne me doutais pas que c’était une si grosse passion et c’est devenu un truc de dingue. Là-bas les professeurs ne sont pas des profs se sont des prescripteurs de plaisir et ils m’ont vraiment inspirée et donné confiance en moi, même si ça a été difficile car j’avais quelques camarades venant de milieu sociaux plus élevés que le mien et je m’en suis prise plein la tronche. La dernière année on passe un examen et il y a une mention spéciale du jury qui est attribuée à un ou deux élèves tous les ans. Cette année-là, il n’y en a eu qu’une et c’est moi qui l’ai obtenue. Ca a été ma revanche, mon pied de nez à ceux qui se moquaient de moi. Donc j’ai découvert un métier, j’en ai bavé car l’école nous pousse vraiment dans nos retranchements mais j’étais piquée à vif et c’était extraordinaire. Mon deuxième stage je l’ai fait à Bordeaux et j’ai été embauchée comme commis sommelier dans un bel établissement : les Sources de Caudalie. Puis je suis partie en Bourgogne pour mieux comprendre la région, j’ai trouvé un boulot dans un étoilé Michelin qui s’appelle le Charlemagne. Le chef avait une cuisine aux influences japonisantes qui m’a beaucoup poussé : il m’a donné les clés de la cave et sa gestion à tout juste 21 ans. Je suis donc devenue Chef Sommelier d’un restaurant étoilé. J’ai beaucoup appris, j’étais en contact direct avec les vignerons, j’avais plus de 800 références à connaître et à gérer (les stocks, la carte etc), j’ai eu aussi la chance de pouvoir commander les vins que je voulais. J’ai été presque dégoutée du métier en raison des horaires de folie, pas de pause le week-end… mais j’ai tenu le coup. Un jour, les Chevaliers du Tastevin, qui est une association de Bourgogne, basée à Singapour sont venus pour déjeuner. Le directeur Asie du Sud-Est du groupe Hilton, qui est devenu un de mes plus grand mentors est venu avec sa femme et son sommelier. On a beaucoup discuté, il m’a challengé notamment car j’étais jeune et qu’il ne s’attendait pas à voir une jeune femme sommelier mais le feeling est passé. Il m’a proposé un boulot au Hilton de Singapour car son sommelier partait. Je n’avais aucune idée de là où était Singapour, je lui ai même demandé s’il fallait que je parle Chinois. Il m’a dit qu’il s’occuperait de tout et que j’allais apprendre l’Anglais et que je ne devais me préoccuper de rien. Le 13 juillet 2009 je prenais donc l’avion pour la toute première fois de ma vie et j’arrivais à Singapour. Je n’avais aucune idée de ce qu’était ce pays. Il m’a pris sous son aile, il m’a aidé à trouver un appartement, il s’est occupé de moi, il m’a inscrite à des cours d’anglais et j’ai passé six ans avec eux au sein du groupe Hilton. Au début je n’osais pas grand choses mais il m’a poussée et j’ai commencé à organiser des wine events. Il est parti à la retraite et un nouveau General Manager est arrivé. Il était tout aussi intelligent et sympathique et il m’a confié plusieurs hôtels. C’est comme ça que j’ai commencé des missions de consulting notamment au Conrad de Singapour, celui de Bali, j’ai fait la carte des vins du Doubletree Hotel de Jakarta, j’ai fait l’ouverture d’un hôtel Casa del Rio à Malacca, j’ai rencontré lors d’événements privés Lee Kuan Yew que j’ai eu la chance de servir de nombreuses fois et tous les politiciens qui venaient en ville, Boris Johnson, Tony Blair… ce fût une expérience incroyable. Mon contrat arrivait à sa fin et je pensais le renouveler avec Hilton. Et puis un jour, l’Hôtel Manager du Raffles est venu avec sa femme, à ce moment-là j’étais à Il Cielo, je l’ai servi et je lui ai dit que j’avais la pression car il avait le meilleur sommelier de la ville. Il cherchait un nouveau Wine Director pour remplacer son sommelier qui partait. Il m’a invité à prendre un café pour en discuter, ça a duré plus d’une heure et dans la foulée j’ai rencontré les RH et le F&B Director. Ils m’ont proposé le poste de Wine Director avec un beau contrat que j’ai accepté. Et c’est comme ça qu’en 2015 je suis passée du groupe Hilton au Raffles de Singapour. A l’époque je ne faisais pas la maligne car je devais remplacer un homme très charismatique de 15 ans de plus que moi. Je n’ai jamais eu aussi peu confiance en moi de toute ma vie, j’étais morte de trouille. J’étais une jeune femme et pour la première fois de ma vie je l’ai ressenti concrètement comme un problème. Au bout de six mois ils ont annoncé les rénovations du Raffles et j’ai appris que j’allais rester pour la réouverture comme membre de la F&B core team. Ce n’est pas du tout le même mode de travail, pas la même pression, mais c’est une expérience qui reste prenante et un bel apprentissage : on va ouvrir une dizaine de restaurants dont trois avec des chefs étoilés mondialement connus.
Comment te considères-tu en 3 mots ?
Passionnée, perfectionniste et… anxieuse. C’est le mot qui me définit, le mieux. Je parviens à dépasser cette anxiété car je parle beaucoup, je ne reste jamais renfermée sur moi-même. Mon fiancé m’aide énormément, je sais m’entourer, j’ai beaucoup d’amis très proches et je n’hésite jamais à parler de mes peurs. Je dis quand j’ai peur, je dis quand ça va pas. Au travail je suis beaucoup sous contrôle et je crois que quelque part cette anxiété me permet de bien faire mon boulot.
Quel serait un jour “normal” dans ta vie ?
J’ai pas de jours normaux et heureusement car ça serait chiant. La routine me rassure et m’ennuie à la fois. Quand je suis au travail j’ai des rendez-vous toute la journée. Je me débrouille toujours pour caler un footing soit le matin soit le soir car j’ai besoin de ce moment sportif dans ma journée. En période normale, quand l’hôtel est ouvert, je suis sur le terrain et dans les opérations les journées ne se ressemblent pas. Même si je sais que de telle heure à telle heure c’est l’afternoon tea, même si à partir de 19h je dois être à tel endroit dans l’hôtel, c’est tous les jours des nouvelles rencontres et des nouveaux clients. Je voyage aussi beaucoup mais ce sont des voyages à mes frais et sur mes vacances. Pour moi un sommelier doit aller rencontrer les vignerons, voir les vignobles, c’est vraiment quelque chose dont j’ai besoin. Je me donne les moyens de faire cela et même quand je n’avais pas d’argent je le faisais quand même car j’enrichis beaucoup mes connaissances, j’apprends toujours d’avantage et je me fais un réseau immense de vignerons : pour moi c’est capital dans ce métier.
Quelle expérience considères-tu comme la plus impactante dans ta carrière aujourd'hui ?
Je pense que le moment le plus important c’est au début de mon apprentissage quand je passe ce fameux coup de balais et que je me dis que je vais me battre pour faire autre chose. Je passe encore le balais quand c’est nécessaire, mais aujourd’hui je sais que je suis capable de plus. Ca m’a fait réaliser que personne ne pouvait changer ma situation à part moi-même. J’ai compris ce jour-là que quand il s’agit de notre vie on ne peut compter que sur soi.
Passionnée, perfectionniste et… anxieuse. C’est le mot qui me définit, le mieux. Je parviens à dépasser cette anxiété car je parle beaucoup, je ne reste jamais renfermée sur moi-même. Mon fiancé m’aide énormément, je sais m’entourer, j’ai beaucoup d’amis très proches et je n’hésite jamais à parler de mes peurs. Je dis quand j’ai peur, je dis quand ça va pas. Au travail je suis beaucoup sous contrôle et je crois que quelque part cette anxiété me permet de bien faire mon boulot.
Quel serait un jour “normal” dans ta vie ?
J’ai pas de jours normaux et heureusement car ça serait chiant. La routine me rassure et m’ennuie à la fois. Quand je suis au travail j’ai des rendez-vous toute la journée. Je me débrouille toujours pour caler un footing soit le matin soit le soir car j’ai besoin de ce moment sportif dans ma journée. En période normale, quand l’hôtel est ouvert, je suis sur le terrain et dans les opérations les journées ne se ressemblent pas. Même si je sais que de telle heure à telle heure c’est l’afternoon tea, même si à partir de 19h je dois être à tel endroit dans l’hôtel, c’est tous les jours des nouvelles rencontres et des nouveaux clients. Je voyage aussi beaucoup mais ce sont des voyages à mes frais et sur mes vacances. Pour moi un sommelier doit aller rencontrer les vignerons, voir les vignobles, c’est vraiment quelque chose dont j’ai besoin. Je me donne les moyens de faire cela et même quand je n’avais pas d’argent je le faisais quand même car j’enrichis beaucoup mes connaissances, j’apprends toujours d’avantage et je me fais un réseau immense de vignerons : pour moi c’est capital dans ce métier.
Quelle expérience considères-tu comme la plus impactante dans ta carrière aujourd'hui ?
Je pense que le moment le plus important c’est au début de mon apprentissage quand je passe ce fameux coup de balais et que je me dis que je vais me battre pour faire autre chose. Je passe encore le balais quand c’est nécessaire, mais aujourd’hui je sais que je suis capable de plus. Ca m’a fait réaliser que personne ne pouvait changer ma situation à part moi-même. J’ai compris ce jour-là que quand il s’agit de notre vie on ne peut compter que sur soi.
Que ferais-tu différemment maintenant qu’il y a plusieurs années ?
Non, absolument rien car j’ai toujours cru en ma bonne étoile. Quand je n’étais pas sûre de moi, j’ai fait preuve de patience, quand j’étais pommée ça m’est toujours tombé dessus. J’ai aussi appris avec le temps que les opportunités se provoquent et il faut savoir les saisir mais il faut surtout savoir être patient.
Quel conseil partagerais-tu avec les jeunes ?
Je pense que le plus important c’est de croire en soi et de ne jamais manquer une opportunité d’apprendre des autres. Il faut savoir également s’entourer des bonnes personnes. C’est en posant des questions et en étant curieuses des autres que j’ai rencontré autant de personnes et que tout s’est enchainé. C’est le fait d’être curieux et d’aller de l’avant qui provoque les opportunités. Il faut aller chercher chez les autres ce qu’on a pas chez soi et on s’enrichit.
Comment priorises-tu les choses/tâches dans ta vie quotidienne ?
Je fais beaucoup de listes. Je suis quelqu’un d’assez dissipé, je peux paniquer si je commence plein de choses de manière désordonnée. Donc je fais des to-do par ordre de priorité et je me colle aux gros dossiers en premier. C’est très satisfaisant de rayer une ligne sur une to-do list, je trouve. J’ai beaucoup appris à m’organiser grâce aux trainings de Hilton, j’ai aussi appris à éteindre mon portable ou mes emails pour être mieux concentrée et être plus productive.
Quelles sont tes facteurs clés de motivation ?
Ce qui me motive à faire toujours plus c’est que j’en ai jamais assez. Je ne suis jamais satisfaite de rien, j’ai besoin d’objectifs à atteindre, de barres à franchir. Parfois j’aimerais savoir me contenter de choses simples car c’est épuisant à la longue mais je n’en suis pas capable : je me mets toujours des barres très hautes.
De manière générale, es-tu satisfait(e) de ta performance personnelle et/ou professionnelle aujourd’hui ?
Jamais.
D’après toi, quels sont les éléments clés pour finaliser des projets avec succès (d’un point de vue personnel et professionnel) ?
Le plus important je pense est de se mettre des deadlines, de planifier et de s’y tenir ! Si on a pas de deadlines on laisse trainer les projets.
Penses-tu avoir un équilibre de vie entre l’aspect personnel et l’aspect professionnel ?
En ce moment oui. Je sors d’une période très dure moralement et physiquement. C’était beaucoup dû à ce phénomène qui existe dans beaucoup de secteur : quand on part du boulot à l’heure où on est censés partir, on passe pour des feignasses. Dans l’hôtellerie c’est encore plus appuyé car dans ce métier une journée normale fait 12h, je culpabilisais beaucoup de faire des journées de moins de 12h. Ca fait partie de mes bonnes résolutions de 2018 de partir quand j’ai terminé ce que j’avais à faire. J’espère que je vais réussir à tenir cette bonne résolution. C’est avec grande fierté que je peux dire pour le moment que depuis janvier je fais du 8h – 19h au plus tard et je reconnais qu’au début j’essayais de me justifier pour partir à cette heure-là.
Comment gères-tu ton environnement personnel au vu de ton succès professionnel ?
J’ai parfois vécu de la jalousie avec des amis. Mais je pense que c’est plus dû à l’expatriation qu’à ma réussite professionnelle. J’ai de la chance d’avoir un cocon qui est sain et très solide mais c’est vrai qu’en chemin on perd des amis. C’est pour cela que je suis la plus discrète possible. Le fait d’être une femme m’a parfois aussi valu de la jalousie mais je crois que c’est culturel. Quand je sers une table asiatique et que je m’adresse à Monsieur, je subis la jalousie de sa femme. Donc j’ai appris à envoyer mon sommelier chinois à ma place pour servir les clients asiatiques. En revanche, si c’est un couple français, il vaut mieux que j’y aille moi car les Français vont challenger un sommelier non-français. C’est plus une question de culture que de genre. L’âge a d’ailleurs plus été un plus gros souci pour moi que le fait d’être une femme car j’ai longtemps eu un visage de jeune fille et quand je suis devenue plus femme, les regards ont changé. A l’époque ma baby face me protégeait, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Quand je suis devenue manager, j’ai appris que le respect ça se gagnait, peu importe l’âge ou le genre : j’aide mes équipes, je fais beaucoup d’heures, j’ai de l’expertise et j’entretiens de bonnes relations. C’est important en management.
Penses-tu que l’impact des femmes ait changé au cours des dernières années ?
Je crois qu’aujourd’hui les choses sont en train de changer, il y a un tournant en notre faveur. Je le vois par exemple au boulot, il y a des objectifs pour que plus de General Manager soient des femmes notamment chez Accor. Le climat est favorable à l’émancipation comme il ne l’a jamais été auparavant, mais c’est aux femmes d’apprendre à se sortir du syndrome de l’imposteur ou d’arrêter de se dire que parce qu’on est une femme on ne peut pas autant qu’un homme. On se dit toujours qu’on doit donner plus qu’un homme pour se faire respecter et peut-être que ça nous rend plus forte mais il faut se sortir de ça.
D’après toi, quel est l’élément clé sur lequel les femmes devraient se concentrer actuellement ?
Honnêtement quand on est une femme je pense qu’il faut que l’on se concentre sur le fait qu’on est des personnes, des humains, et qu’on arrête de se mettre des barrières toutes seules. Il faut se défaire de ses complexes, ne plus se laisser faire. Parfois même se rebiffer si nécessaire !
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